La première question est une question dite de cours : ( exemple : session 2002)
Les textes de cadrage actuels sur la prise en charge éducative des élèves en difficulté scolaire grave, handicapés ou malades vous semblent-ils correspondre au point de vue de Vygotski?
La seconde nous amène plutôt à faire référence à nos connaissances notionnelles, en les enrichissant de notre avis. ( pas toujours facile...)
Dans les publications récentes apparaît plus fréquemment la référence à la prise
en compte des “besoins éducatifs spéciaux ou particuliers “. Quelles modifications peut introduire, selon vous, ce concept dans les approches des pratiques d’intégration des enfants handicapés?
La dernière fait référence à notre expérience et nos pratiques professionnelles (attention de ne pas trop délayer... )
En vous appuyant sur votre expérience personnelle et professionnelle, vous
dégagerez les caractéristiques essentielles d’une pédagogie susceptible de favoriser l’intégration d’enfants «handicapés», ou celle d’enfants en « difficulté» et vous les illustrerez d’un ou plusieurs exemples.
Ces trois questions ont depuis quelques années un rapport entre elles, avec comme fil conducteur un texte sur un thème lié soit au handicap, soit à la difficulté scolaire... Il ne faut pas oublier que cette US1 est
commune à toutes les options. Le théme abordé sera donc le plus souvent d’ordre général. ( cf texte suivant )
Une théorie ne peut se baser seulement sur des hypothèses qui sont négatives, tout comme la pratique éducative ne peut s’édifier à partir d’orientation et de
fondement négatif. Tout comme en médecine l’importance attribuée aux malades prime sur l’importance attribuée à la maladie, la défectologie (1) accorde sa priorité à l’enfant affecté par un défaut, le défaut n’étant pas lui-même le sujet important.
Extrait de Vygotski (1928/1994) Les fondements de la défectologie. In LS
Vygotski, Déficience et défectologie mentale, recueil de textes édités sous la direction de K. Barisnikov et G. Petitpierre. Neuchâtel Delachaux et Niestlé, (31-34).
(1) Note: les termes défaut et « défectologie» replacés dans leur contexte de 1928, ne sont pas connotés et référent à ce qu’on appellerait aujourd’hui déficience
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